Cinq ans après Xynthia, La Faute-sur-Mer se meurt

La commune vendéenne a perdu le quart de sa population et l'activité économique est au plus bas.

Des regards embrumés par les larmes, des visages marqués par le chagrin. Ce dimanche va être un jour de recueillement pour les habitants de La Faute-sur-Mer, en Vendée, et de L'Aiguillon, la commune voisine. Avec les familles des victimes en tête d'un cortège prévu en fin de matinée, tous auront en mémoire les images de cette mer qui, en pleine nuit du 27 au 28 février 2010, avait brusquement envahi leurs habitations et ôté la vie à 29 personnes. Des visages d'enfants à jamais disparus, des maisons englouties sous les flots, des rues dévastées: tous ces souvenirs vont de nouveau s'entrechoquer à l'occasion de cette journée de commémoration, organisée chaque année depuis le passage de la tempête Xynthia.

Cela fera donc cinq ans que le drame a frappé la côte atlantique. À cette date symbolique, qui rend un peu plus particulière cette cérémonie, s'ajoute le récent procès au cours duquel l'ancien maire de la Faute, René Marratier, a été condamné. Ces cinq semaines d'audience, qui se sont achevées en décembre dernier, auront aussi été cinq semaines au cours desquelles les souvenirs de cette catastrophe ont été ravivés.

Forcément dans tous les esprits ce dimanche, l'épreuve judiciaire a aussi aggravé le climat dans la commune. La sentence, particulièrement sévère contre l'ancien édile, a crispé un peu plus les rapports, déjà tendus, entre Fautais. Plus que jamais, les pro et les anti-Marratier se regardent en chiens de faïence. «L'ambiance est désagréable et beaucoup trouvent qu'on s'acharne sur Marratier», raconte l'un de ses habitants.

La vie locale plombée

Envahie par ce proche passé, la population veut néanmoins aller de l'avant car, de l'avis de tous, La Faute se meurt. Avec 730 habitants au lieu de 1 000, 600 habitations rasées depuis la tempête - soit 20 % du territoire de la commune déconstruits -, toute la vie locale est aujourd'hui plombée. L'école risque de fermer, les commerçants perdent 25 % de leur chiffre d'affaires, les taxes d'habitation rentrent moins… «Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais une commune en France n‘a connu une telle situation de décroissance», souligne le nouveau maire, Patrick Jouin.

Mais pour certains, l'espoir renaît depuis que le tribunal administratif a annulé, en janvier dernier, le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) de La Faute. Élaboré à la hâte au lendemain de la tempête, ce document, qui définit les règles de construction en fonction des risques d'inondation, était considéré comme«une véritable aberration»par une partie des habitants. Ce sont d'ailleurs certains d'entre eux qui, rassemblés au sein de l'association pour la défense des propriétaires fautais (ADPF), ont eu raison de ce document devant la justice. «Une belle victoire», selon leur avocat, Me Vital-Durand. «Ce PPRI rendait impossible toute nouvelle habitation sur 80 % du territoire. On souhaite évidemment un nouveau plan, mais plus réaliste. Il faut réfléchir à des habitations sur pilotis», explique Serge Claveau, le responsable de l'ADPF. «Si on ne desserre pas l'étau, la Faute finira par mourir», prévient Alain Cadichon, qui, à la tête d'un autre collectif de propriétaires, s'est battu pour sauver des bâtisses que l'État voulait détruire.

Solidaire de la détresse de propriétaires qui ont tout perdu avec des terrains devenus inconstructibles, Patrick Jouin veut qu'ils obtiennent réparation. «Il y a une forme de spoliation à cela et je compte en alerter les services de l'État», souligne-t-il en menant de front plusieurs projets. Avec la création d'un golf, d'un parc de loisirs, d'un centre équestre, il souhaite redonner vie à La Faute-sur-Mer et faire disparaître les terrains vagues qui ont fait irruption depuis que les bulldozers ont rasé des lotissements. À cela s'ajoutent les digues à entretenir, les financements à trouver. Mais Patrick Jouin est bien décidé à se battre… contre vents et marées.

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