Fonds spécialisés dans les PME ou le cinéma, restauration de vieilles pierres, œuvres d'art… Pour doper la performance de leur patrimoine et diversifier les risques, les épargnants sont de plus en plus nombreux à investir hors des sentiers battus. Des précautions s'imposent.

 

La reprise des marchés actions redonne peu à peu confiance aux épargnants. Habitués ces dernières années à voir la rémunération de leurs placements financiers fondre comme neige au soleil, certains reprennent goût désormais aux actifs un peu plus risqués. Le bon démarrage du PEA-PME, qui propose d'investir en direct ou via des fonds spécialisés dans de petites sociétés pas nécessairement cotées en Bourse, illustre ce regain d'intérêt.

Pour doper la performance de leur patrimoine mise à mal par le très faible niveau des taux d'intérêt et diversifier les risques, de plus en plus d'épargnants investissent dans des placements sortant des sentiers battus. De quoi s'agit-il? De fonds spécialisés dans le cinéma ou l'agriculture internationale par exemple, d'investissements dans des vieilles pierres, des forêts, des grands vins, un vignoble ou encore des œuvres d'art. Toutefois, choisir des placements moins classiques que l'assurance-vie, les actions et les obligations ne s'improvise pas. L'investisseur doit connaître et comprendre le fonctionnement des actifs sur lesquels il mise.«Les placements dits alternatifs sont généralement peu liquides», rappelle Vincent de Palma, directeur de l'offre et des propositions Clients chez HSBC France. «Ce type de diversification s'adresse aux épargnants déjà dotés d'un patrimoine solide. Celui-ci comprendra notamment de l'épargne de précaution pour faire face aux imprévus, des placements en vue de la retraite comme de l'assurance-vie par exemple, des actifs plus risqués comme un PEA et un PEA-PME sans oublier, dans certains cas, une poche d'épargne pour financer les études de ses enfants», détaille-t-il. Il est aussi indispensable de frapper à la porte d'une banque privée reconnue pour se faire conseiller. La place de ces diversifications dans un portefeuille? Entre 5 % et 10 % de sa valeur, voire 15 % pour les plus audacieux.

«Les épargnants veulent de plus en plus donner du sens à leur épargne.»

Yann Charraire,

«Les épargnants veulent de plus en plus donner du sens à leur épargne. Ils recherchent des placements en lien avec le développement durable ou avec une de leurs passions», constate Yann Charraire, directeur produits et solutions chez Neuflize OBC. «Nous leur proposons des investissements thématiques sur des sujets qu'ils maîtrisent déjà», poursuit-il. L'investissement dans des fonds socialement responsables (ISR) gagne ainsi du terrain. Bien que plus risqué, l'investissement dans le cinéma tend aussi à se développer. La banque Neuflize a ainsi lancé un fonds dédié, prisé par les cinéphiles. Moins réglementé que les Sofica (qui doivent répondre à un cahier des charges précis), ce fonds investit dans la production de films français (Yves Saint Laurent, Barbecue, Babysitting…) et il s'associe au réalisateur. Les investisseurs pourront assister à des journées de tournage et voir le film, financé en partie avec leurs derniers, en avant-première avec les acteurs. En échange, ils devront rester investis pendant au moins 7 ans. L'objectif de rendement de ce fonds non garanti est ambitieux: 12 % (TRI). Et le ticket d'entrée est élevé (150.000 €).

Les investisseurs aguerris, sensibles au milieu de l'entreprise (notamment des anciens dirigeants) se tourneront vers le capital-investissement. Ces fonds risqués investissent dans des petites entreprises généralement non cotées. Il s'agit d'un placement de très long terme, ces fonds étant bloqués pendant 8 ou 12 ans. De plus en plus d'épargnants se laissent aussi tenter par la finance participative (ou crowdfunding), en plein essor et bientôt réglementée. Le principe? Des plateformes internet (Anaxago, Finance Utile, Wiseed…) mettent en contact des start-up ou de jeunes PME et des investisseurs. «Le montant moyen d'investissement est de 8000 € en moyenne, mais certains actionnaires ont déjà placé jusqu'à un million d'euros», explique Joachim Dupont, cofondateur de la plateforme Anaxago lancée il y a 17 mois.

La loi monuments historiques, une aubaine

Dans un tout autre registre, les amoureux de vieilles pierres pourront réaliser leurs rêves grâce à la loi monuments historiques. Ceux qui préfèrent restaurer une vieille maison, un moulin, un lavoir, un pigeonnier, un four à pain ou encore un petit manoir pourront bénéficier du label de la Fondation du patrimoine. Celle-ci concentre son attention sur la conservation et la mise en valeur du patrimoine plutôt rural présentant un intérêt architectural. En conséquence, seuls les biens visibles de la voie publique pouvant être admirés de tous sont éligibles. Le label permet au propriétaire de bénéficier d'une subvention représentant 1 % du montant des travaux et d'un régime fiscal de faveur. Les contribuables pourront déduire de leur revenu global tout ou partie des dépenses de réparations et d'entretien, y compris les honoraires d'architecte. «Cet investissement permet de diversifier son patrimoine immobilier tout en réduisant l'assiette de l'impôt sur le revenu. Sous certaines conditions, notamment des modalités d'accès au public, le bien peut être exonéré de droits de succession», explique Christine Valence-Sourdille, ingénieur patrimonial chez BNP Paribas Banque privée.

Domaine agricole ou viticole: attention à la rentabilité

Certains épargnants attachés à la terre se laissent aussi séduire par l'achat d'un domaine agricole ou viticole. Le ticket d'entrée de cet investissement plaisir est évalué à un million d'euros. Mais la rentabilité n'est pas toujours à la hauteur des espérances. Pour limiter les risques, les néophytes se feront épauler par des spécialistes. Les collectionneurs et les passionnés d'art, de bateaux, de chevaux de course, ou encore de vieilles voitures sauront généralement saisir les bonnes opportunités. «Les passionnés cherchent surtout à se faire plaisir. Ils sont généralement peu attachés au rendement de l'investissement», constate un banquier.

Le Figaro du 07/06/2014

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