Les fortes tempêtes et la montée des eaux entraînent un recul du « trait de côte », la limite entre la mer et la terre.

Ce fut du jamais-vu. Les tempêtes de l'hiver dernier qui ont durement frappé la côte atlantique et provoqué de lourds dégâts sont inédites selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) qui a révélé ce jeudi son rapport sur «L'évolution de l'impact des tempêtes 2013-2014 sur la morphologie de la côte atlantique».

 

En explorant la base de données météorologiques des cinquante dernières années, les chercheurs n'ont pas relevé de phénomène identique. Les derniers épisodes violents se sont ainsi distingués par leur répétition sur quatre mois mais aussi par l'énergie générée par les vagues, deux fois plus importante qu'à l'ordinaire. «La puissance de la houle a été très nettement supérieure aux données historiques», selon l'Observatoire de la côte atlantique, qui a participé à cette analyse.

Les conséquences de ce phénomène sont aussi exceptionnelles. Le trait de côte - la limite entre la mer et la terre - a reculé comme jamais et le phénomène a touché, pour la première fois, l'ensemble de la côte atlantique. Au lieu de gagner un à trois mètres en moyenne comme c'est le cas habituellement chaque année, la mer a avancé de 10 mètres et parfois même de 30 mètres. Par ailleurs, avec le sable qui s'est retiré, les plages se sont affaissées de 2 à 4 mètres.

Recul inexorable de la terre

Depuis, la situation ne s'est pas améliorée. Le sable, qui constitue les défenses naturelles de la côte et qui d'ordinaire est rapporté en été par le jeu de phénomènes naturels, est très peu revenu. Or la côte, qui est aujourd'hui comme un boxeur encore sonné et sans gants, est déjà remontée sur le ring. «Dès ce mois d'octobre, on a déjà constaté des vagues érosives», indique Cyril Mallet, ingénieur géologue au BRGM. Du coup, et même s'il n'y a pas de tempête aussi violente cet hiver, ce dernier prédit une érosion plus forte qu'à l'ordinaire.

Mais à ce jour, rien ne dit que les prochaines semaines s'accompagneront d'épisodes tempétueux aussi rudes. Seule certitude avancée par le BRGM: l'élévation du niveau de la mer. Ce phénomène qui affecte l'ensemble des côtes françaises oblige d'ailleurs ce service géologique à mener de nombreuses actions de surveillance du littoral dont 27 % du territoire est aujourd'hui en érosion.

Toutes les côtes françaises, qui ont déjà grandement évolué dans le temps, sont donc vouées à se transformer encore avec le recul inexorable de la terre. Les solutions pour y faire face sont diverses. Chargée de gérer de nombreux espaces naturels en bordure du littoral, l'ONF choisit, sur la côte atlantique, d'accompagner l'érosion, voire de la ralentir par le biais de techniques douces, comme la couverture de branchages pour capturer le sable. «On ne met pas de protection dure», indique un de ses responsables, Francis Maugard. Cette politique d'accompagnement est d'ailleurs retenue par les Pays-Bas. Au lendemain des grandes inondations de 1953 et après avoir bataillé avec la mer en érigeant des ouvrages, le pays a renoncé au combat. «Il ne fait plus de digues et laisse rentrer l'eau», signale Carlos Oliveros, responsable de l'unité risques côtiers et changement climatique au BRGM. Les Néerlandais s'adaptent alors. «À Amsterdam et à Anvers, on bâtit des immeubles quasiment flottants», poursuit le spécialiste.

En France et même si quelques projets de délocalisation sont en cours, pour déménager des habitations et des activités économiques menacées, les collectivités locales continuent à bâtir et entretenir des ouvrages. Mais jusqu'à quand? «Les énergies des derniers épisodes tempétueux montrent que l'on aura parfois du mal à lutter avec ces ouvrages», avertit Jean-Luc Foucher, directeur risque et prévention au BRGM.

Article du Figaro du 20/11/2014du 20/11/2014

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