Sel, pesticides, additifs, matières grasses ou encore sucres cachés, dans son nouveau hors-série, 60 millions de consommateurs s'attaque aux aliments du quotidien qui nous empoisonnent, pointant du doigt dix d'entre eux. Zoom sur ces produits à fuir de toute urgence et conseils pour choisir les bonnes alternatives.

60 millions de consommateurs vient de sortir un nouveau hors-série sur les aliments toxiques pour les consommateurs (1). En ligne de mire, les aliments ultratransformés, c'est-à-dire pauvres en nutriments, riches en sucres, en graisse et en additifs, qui représenteraient aujourd'hui 25 à 50% des apports caloriques dans les pays développés. L’institut national de la consommation, qui édite ce magazine, dénonce, dans cette nouvelle enquête, certains aliments dont on n'aurait jamais pensé se méfier.

Et pour savoir ce que l’on consomme, rien n’est plus efficace que de décomposer une étiquette. Car à l’instar du sucre dans les produits salés, le sel s’invite parfois dans les produits sucrés, quand la matière grasse prend le relais pour remplacer un ingrédient interdit. Les emballages peuvent tromper notre vision d’un produit. C’est pourquoi il faut rester vigilant au moment de faire ses courses. 60 millions de consommateurs passe en revue les principales catégories de produits à proscrire et propose des clés pour choisir des alternatives plus saines. Rappelons cependant que les marques n'ont pas toutes recours aux mêmes pratiques et que chaque produit possède sa propre composition. Éclairages.

(1) Ces aliments qui nous empoisonnent, hors-série de 60 millions de consommateurs, 6,90 €, en kiosque jusqu'au mois de juin.

La charcuterie

Ce qu’on lui reproche : la présence de nitrites
Les produits transformés à base de porc sont souvent composés de nitrates ou de nitrites, éléments de synthèse à proscrire selon la liste fournie par 60 millions de consommateurs. En plus de ce constat, les charcuteries sont souvent trop grasses (certaines recettes comptent jusqu’à 45 g de matières grasses pour 100 g de produit).

Comment choisir le bon produit ?
Il est difficile de trouver des produits à base de porc qui n’ont pas recours aux nitrites. Néanmoins il ne faut pas se fier à un emballage qui annonce moins, voire pas de nitrites, il est préférable de toujours avoir recours à la liste d’ingrédients afin de savoir par quoi il est remplacé (nitrite d’origine végétale, ou «arôme naturel» sans précision). Enfin, il faut être vigilant à l’apport de matières grasses pour ce type de produit.

Le ketchup

Ce qu’on lui reproche : une quantité trop importante de sucre
«70% des sucres sont ajoutés et cachés», d’après le magazine. Difficile alors de démasquer ces intrus aux noms toujours plus compliqués à prononcer (fructose, dextrose ou maltodextrine), surtout là où on ne les attend pas : dans les produits salés. Les ketchup peuvent contenir jusqu’à 22 g de sucre pour 100 grammes, soit environ trois morceaux de sucre par portion.

Comment choisir le bon produit ?
La ligne concernant les glucides sera la plus importante de l’étiquette, sachant que le reproche principal fait à ces sauces industrielles est l’excès de sucre présent, en comparaison aux tomates (principale saveur désirée).

Les nouilles déshydratées

Ce qu’on leur reproche : le nombre d’additifs et le marketing
Certaines marques de nouilles instantanées prônent une recette riche en légumes marinés mais affichent moins de 1% de végétaux dans la liste d’ingrédients. C’est alors une multitude d’additifs qui prennent le relais pour donner une texture et un goût particuliers à la recette (dont certains font partie de la liste des additifs à proscrire selon 60 millions de consommateurs).

Comment choisir le bon produit ?
L’étiquette reste notre guide le plus fidèle. Avant d’acheter un produit, il faut s’assurer que la marque n’a pas abusé des additifs. Certaines recettes usent de solutions naturelles pour donner du goût à leurs recettes déshydratées (mélange d’épices, arômes naturels).

Les produits «sans» : sans sucre ou sans gluten

Ce qu’on leur reproche : la qualité moindre par rapport aux produits classiques
Nombre de produits affichent la mention «allégé en sucre», «pauvre en matières grasses» ou «sans gluten». Ce n’est pas pour autant gage de qualité. La diminution de la quantité d’un ingrédient insinue souvent l’augmentation d’un autre, voire l’ajout d’additifs. Moins de sucre ? Plus de matières grasses. Moins de sel ? Plus de sucres. Et cela fonctionne de manière identique pour les produits sans gluten.

Comment choisir le bon produit ?
Si l’emballage prône la baisse d’un ingrédient, il faut bien s’assurer que ce n’est pas au profit d’un autre. Soyez vigilants aux additifs. Les produits sans gluten sont certifiés par un logo officiel géré par l’Association française des intolérants au gluten (Afdiag).

Les sodas light

Ce qu’on leur reproche : l’ajout d’additifs à proscrire
Bien qu’ils se vantent de contrer les reproches fait aux sodas classiques en affichant «zéro sucre», le problème des sodas light est l’ajout d’additifs dangereux pour la santé selon 60 millions de consommateurs. Le magazine en compte trois dans la liste d’ingrédients de deux célèbres marques. D’autant plus qu’ingurgiter des édulcorants régulièrement entretiendrait l’addiction au sucre.

Comment choisir le bon produit ?
Les sodas «zéro sucre» incluent souvent l’additif E150d à leur composition, or il présente un risque cancérogène. Deux édulcorants sont aussi à surveiller car souvent utilisés alors qu’ils seraient à éviter : l’acésulfame K et l’aspartame (bien que les études se contredisent sur le dernier).

Les produits végans

Ce qu’on leur reproche : le nombre d’additifs
Certains produits végans sont composés de plusieurs ingrédients inutiles à leur composition de base, avec pour seul objectif de les faire ressembler à un produit classique. Outre des additifs, on retrouve des aliments qui augmentent le taux de matières grasses ou de sel.

Comment choisir le bon produit ?
Ce n’est plus un secret, le bon réflexe est de scruter les étiquettes pour s’assurer que les ingrédients ne sont pas démultipliés inutilement. Les taux de sel et de matières grasses sont également à surveiller. Attention, certains produits affichent la mention «végan» sur l’emballage mais contiennent des traces de laitages ou des œufs, d'où l’importance de vérifier la composition du produit.

Les yaourts aux fruits

Ce qu’on leur reproche : la multitude d’additifs
Les yaourts aux fruits, avec ou sans morceaux, contiennent parfois jusqu’à douze additifs. Dans la plupart des cas, ils sont utilisés en tant que colorants (E1), épaississants (E4), correcteurs d’acidité (E5) ou encore conservateurs (E2).

Comment choisir le bon produit ?
Les additifs sont, conformément à la loi, interdits dans les yaourts. Ceux présents dans les recettes aux fruits sont ajoutés par le biais des préparations extérieures au laitage en lui-même. Il est donc préférable de se tourner vers les produits les plus neutres possible. Pour le côté fruité, pourquoi ne pas les agrémenter d’une cuillère ou deux de confiture maison ?

Les bouillons cubes

Ce qu’on leur reproche : une quantité trop importante de sel
«80% du sel ingéré par les Français proviendraient des aliments transformés», selon 60 millions de consommateurs. À l’instar des plats préparés, les cubes déshydratés contiennent une dose insoupçonnée de sel. En général, un demi-cube de bouillon déshydraté couvrirait 20% de l’apport maximal recommandé par l’OMS.

Comment choisir le bon produit ?
Outre leur composition de base, ces condiments contiennent deux additifs (glutamate monosodique et guanylate, et inosinate disodiques) qui renforcent la perception salée. Par ailleurs, le glutamate monosodique fait partie des additifs à proscrire selon le magazine.
L’important est de bien lire les étiquettes. Concernant les cubes, soyez vigilants aux additifs exhausteurs de goûts (E6..) ainsi qu’au sucre présent dans la composition. En général, utiliser du sel de table serait plus intéressant pour assaisonner nos plats car cela nous permet de doser correctement notre apport en sel.

Le cacao en poudre

Ce qu’on leur reproche : la quantité de sucre et le marketing
«Un petit-déjeuner complet et équilibré pour les enfants» reste l’argument numéro 1 des publicités des produits du petit déjeuner, dont le chocolat en poudre. Pourtant, ces derniers sont souvent composés d’un pourcentage très élevé en sucres (86% pour certaines recettes), ce qui laisse donc une place plus restreinte pour le chocolat lui-même.

Comment trouver le bon produit ?
Stop, on ne se fie plus uniquement aux emballages, côté pile. On s’intéresse plus longuement à ce que contient notre chocolat en poudre et notamment à l’ordre des ingrédients dans la liste. Plus l’ingrédient est énoncé tôt, plus il est présent dans la recette. Selon une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, pour certains cacao en poudre, un seul bol de 200 ml suffirait à dépasser l’apport maximal quotidien de sucres ajoutés recommandé par l’OMS pour un adulte (soit un dépassement de 30 % pour un enfant de moins de 6 ans).

Les céréales du petit déjeuner

Ce qu’on leur reproche : l’apport élevé en graisses
Si les céréales du petit déjeuner sont réputées pour être trop sucrées, elles sont également trop riches en matières grasses. Et le constat est le même pour les barres de céréales que l’on emporte pour le goûter. Le taux de lipides varie en moyenne entre 15 et 20 g pour 100 g de produit. Les pains de mie industriels, souvent utilisés par le consommateur en substitution du pain blanc, ne sont pour autant pas meilleurs pour la santé. Une tranche de pain de mie peut être jusqu’à «50 % plus salée qu’un paquet de chips de 25 g», selon le magazine.

Comment choisir le bon produit ?
Il est préférable de limiter la consommation de ces produits dédiés au petit déjeuner. Dans la mesure du possible, il faut éviter les recettes à base de sirop de glucose-fructose, très employé dans l’industrie agroalimentaire et très controversé. Attention aux glucides et aux lipides dans le tableau des valeurs nutritionnelles.

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