C'est en 1983 que j'ai contracté cette maladie et seulement en 1986 qu'un médecin ayant des connaissances tropicales me l'à découverte.

Ce récit n'est pas un réquisitoire envers l'univers médical, mais plutôt lever les malentendus de cette profession si magnifique.

En mai 1983 étant  sur l'Atlantique, j'ai découvert sur la jambe une piqure ressemblant à un moustique, qui en 2 ou 3 jours est devenu migrant avec une consistance très dure d'un diamètre de 7 à 9 centimètres de couleur rose et violacée en pourtour.
Sans y apporter plus d'importance que cela étant habitué à ce que les moustiques me laisse de très grandes auréoles.

"J'insiste sur la consistance très dure car c'est toute la différence avec celle d'un moustique, ceci pour ceux qui contracte cette maladie maintenant."

Les premiers symptômes primaires ont eu lieu en août de la même année avec de nombreux vomissements sans explications, ainsi que des maux de tête.
Lors des mois qui ont suivis les symptômes sont devenus récurrents avec des douleurs abdominales diffuses.

A ce moment la, en consultation auprès de mon médecin généraliste et devant ces symptômes, cela l'a laissé dubitatif, sans lui expliquer ce qui s'était passé au printemps précédent (ayant fait l'impasse sur le côté migrant et consistance très dure).
Un traitement de base lié à quelques adjuvants était prescrit, il ne voyait pas d'explication plausible.

A partir de 1984 je suis entré dans une phase de complications, perte de poids de 15 kg, consultations diverses et variés (hôpitaux, spécialistes en tout genre), j'entrais dans une période d'inquiétude, ayant une famille, j'entrevoyais les choses de manière réaliste.
Cette phase secondaire était encore supportable. Mon médecin généraliste était toujours dubitatif !!!

En 1985, les gros symptômes de phase 3 ont commencés, problèmes méningés, cardiaques, mangeant peu, visites répétés spécialistes médicaux, hôpital départemental, on commençait à me dire que tout cela était psychosomatique, mais chaque spécialiste dans sa fonction voulait intervenir pour une raison ou une autre, opération intestin, ponctions diverses, radio cerveau ...
J'alternais les visites en urgence, les stades compliqués avec perte de repères, pertes d'équilibre, les visites chez toutes sortes de personnes pouvant éclairer mes lanternes.
Professionnellement la situation était très compliqué, ayant régulièrement des vertiges, les soucis ci-dessus se répétaient de plus en plus (emballement du cœur au point de perdre connaissance), et toujours aucun indice permettant un diagnostic viable.

Tout le monde compatissait à mon sort "psychosomatique" sans me donner l'ombre d'une solution, même mon entourage commençait à douter de ma normalité.

Ce n'est pas un réquisitoire médical, mais je me désole que chaque spécialiste reste confiné dans sa partie sans prendre en compte les observations des autres, chacun voulant que le patient devienne son patient !!!

A leur décharge, n'ayant pas fait spécifiquement la différence entre une piqure de moustique et la surface très importante (de 8 à 10 cm) et surtout je le répète migrant et très dure dans mon cas de cette piqure de tique (appelé érythème), cela aurait peut-être duré moins longtemps, sachant que j'ai été recensé le 3e cas connus par l'institut Pasteur en 1986, année ou on me l'à découverte.

Mon médecin généraliste étant toujours dubitatif !!!

Ce laps de temps en recherche, et ne restant pas inactif, (je ne croyais pas ce que l'on me disait à chaque visite ou consultation quelque soit le médecin), après discussions vers différentes personnes et propositions, après conseil d'une connaissance j'ai consulté un médecin Parisien connaissant entre autre les maladies tropicales, sans y croire plus que cela (La côte Atlantique n'est pas en Afrique...), sans être aller pendant toute cette période hors de nos frontières.

Après cette visite et l'interrogation de celui-ci lui ayant retracé le parcours médical et les solutions proposées, je le sentais suspicieux, plusieurs examens ont eu lieu reprenant certains déjà fait pour vérification, la 2e visite l'à été pour une sérologie complète sur toutes les maladies tropicales de la planète et notamment la Borréliose de lyme.

En avril 1986, la maladie de Lyme était confirmé avec un taux très important de Spirochètes ne permettant aucun doute, (Les Spirochètes définissent une famille de bactéries comprenant trois genres différents (Borrelia, Leptospira, Treponema)) .

Un traitement de cheval fut administré pendant 3 mois sous forme de Pénicilline 1 000 (les traitements actuels n'existaient pas), renouveler l'année suivante pour 9 semaines et renouveler en 1988 7 semaines.
Les renouvellements ont apportés un plus indispensables à la résorption à peu près total de mon état.

Le grand vainqueur de cette période est mon généraliste qui à toujours été "dubitatif" des propositions de ses confrères spécialistes (sans excès), je l'en remercie encore à ce jour, ainsi bien sur que celui qui l'à trouvé.

Le résultat de tout cela est que j'estime de façon sans réserve l'action de ce corps médical, j'ai à d'autre occasion eu le loisir de l'apprécier, mais chacun dans cette profession devrait en son fort intérieur être humble de son exercice, et ne pas se prévaloir d'un résultat coûte que coûte, je crois que nous n'en sommes encore qu'aux prémices des découvertes ...

Nous devons respecté ce système de santé au service de chacun, (les hôpitaux publics sont tellement décriés) mais en aucun cas exclusif à chacun.

Je remercie aujourd'hui un professeur de gastro-entérologie (d'un important hôpital centre Loire), après l'avoir consulté en 1985 pour les symptômes, et lui ayant signalé ultérieurement que le diagnostic de Lyme était confirmé, il s'est excusé de n'avoir pu faire le nécessaire à ce moment là. Magnifique geste de rétrospection, j'ai beaucoup apprécié ce geste personnel de celui-ci prenant de son temps si précieux pour m'appeler.

A ce jour avec un âge certain, des inconvénients liés à cette maladie perdurent, arthrite, douleurs articulaires, douleurs membres, mais aucun ne m'interdit à ce jour de satisfaire à des activités sportives et de longues randonnées.

J'en retirerais de cette période un sentiment partagé, sachant qu'il n'y à rien de plus formidable que le savoir, attendant plus de considérations médicales et moins de certitudes.

Je suis également éberlué qu'à ce jour les mêmes erreurs concernant cette maladie continuent, (connaissant des cas actuels) sachant qu'il vaut peut-être mieux dans le doute  effectué un traitement pour rien (en 3 ou 5 semaines dans la majorité des cas le problème est résolu), plutôt que s'enfermer encore dans son sacro-saint pouvoir et savoir médical, et condamner certaines personnes en errance dans un parcours du combattant dont personne ne sort gagnant.

 

Pour toutes celles et ceux qui contractent cette maladie à ce jour, les connaissances sont censées s'être enrichies, tout en sachant que pour bien diagnostiquer la Borréliose de Lyme les paramètres précis d'un érythème migrant sont capital : piqure, suivi d'une rougeur qui s'étant concentriquement avec une sensation très ferme du derme, mais qui disparaît dans un délai relativement court, faisant courir le risque de passer à côté du diagnostic.
Ce devrait maintenant être une maladie bénigne.

Il est extrêmement important d'y donner suite médicalement dans les meilleurs délais. Dans le cas d'un médecin réticent, en ce qui me concerne je n'ai jamais hésité à passer outre.

Merci a ce médecin parisien qui à eu la présence d'esprit ou ce 5e sens pour aller faire un test de celle-ci en 1986, prémices d'une extension géographique de cette maladie qui est devenue générale.

Jm T

Des centres spécialisés existent : Villeneuve-Saint-Georges (associé au CHU de Créteil) (94), le CHU de Strasbourg (associé au CHU de Nancy) (68), le CHU de Rennes (35), le CHU de Clermont-Ferrand (associé au CHU de Saint-Étienne) (63) et le CHU de Marseille (13).
14 CRMVT centres de compétences sont labellisés : CHU Angers 49, Brest 29, Caen 14, Nantes 44, Poitiers 86, Rouen 76, CHRU Tours 37 ; Hôpitaux de La Rochelle 17, La Roche sur Yon 85, Lorient 56, Orléans 45, Quimper 29, Saint Brieuc 22 et Vannes 44.

Histoire de cette maladie (source Wikipédia)

En 1909, un dermatologue suédois (Afzelius) décrit médicalement une lésion cutanée qu’il nomme erythema chronicum migrans (ECM), consécutif à une morsure de tique4.

En France, à partir de 1922, Garin et Bujadoux décrivent des troubles neurologiques faisant suite à un ECM4.

En 1955, Binder prouve que cet érythème particulier est induit par un agent infectieux sensible à la pénicilline, et qu'il pense transmis par la tique Ixodes ricinus (on montrera plus tard que d'autres tiques sont également capables de transmettre des bactéries pouvant causer un ECM), mais il n'identifie pas l'agent microbien4.

En 1982, le professeur américain Burgdorfer, zoologiste, parasitologiste et bactériologiste initialement formé à Bâle, a cultivé des spirochètes prélevés dans l'intestin de tiques collectées en zone d'endémie de la maladie de Lyme, et il les a inoculé à des lapins. 10 à 12 semaines après, ces lapins ont développé un érythème migrant, ce qui a été le premier indice fort d'un lien entre ce spirochète et la maladie de Lyme5.

En 1983 des borrélies sont isolées dans le sang et la peau de victimes de la maladie de Lyme6,7.

La culture in vitro de ces spirochètes a ensuite permis des études bactériologiques plus fines, expérimentales, moléculaires et immunochimiques. Le spirochète fut en 1984 nommé Borrelia burgdorferi8, et on a compris qu'il en existait différentes variétés et espèces de borrélies provoquant des symptômes différents.

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